lundi 2 octobre 2017

La conspiration des tailleurs de pierre

Article original de Ugo Bardi, publié le 31 aout 2017 sur le site CassandraLegacy
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr



Est-ce que le déni des scientifiques du climat approche d’une falaise de Sénèque ?

 

Dans un article récent sur WUWT, Tim Ball décrit la science du climat comme une « cabale » conçue par le Club de Rome comme moyen de promouvoir le socialisme mondial. Il confond le Club de Rome avec la secte des « Tailleurs de pierres » dans Les Simpsons. Il semble vraiment manquer d’arguments sérieux.




Note du traducteur

Cet article est une critique d'un article climato-sceptique. Nous reprendrons l'article en question, le texte d'Ugo Bardi, un commentaire d'un lecteur d'Ugo et mon commentaire aux trois éléments.

Par Dr. Tim Ball – Le 28 août 2017 – Source wattsupwiththat.com

Difficile d’expliquer pourquoi la manipulation du réchauffement climatique continue

Le président Trump a fait le bon choix en se retirant de l’accord de Paris. C’était une mauvaise affaire pour les États-Unis. Malgré cela, les sondages affirment qu’une majorité d’Américains s’opposent à son action. Le secrétaire Scott Pruitt de l’Agence pour la protection de l’environnement (EPA) essaie d’adopter ce qui semble être une approche politique et juridique plus équilibrée en permettant un débat présentant les deux côtés de la science. Cela aura peu ou pas d’effet parce que la plupart du public ne comprend pas la science. Le gros problème est qu’il pose la question : pourquoi est-il nécessaire de fournir un lieu de discussion pour un débat équilibré ? Pourquoi l’histoire du réchauffement climatique ne disparaît-elle pas après l’exposition au grand public de la corruption des principaux acteurs du Groupe intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC) démontrée grâce à des fuites de courriels, à l’exposition des bureaucrates qui ont délibérément adapté les enregistrements de données historiques et, pire, dont les prévisions sont fausses ?

La réponse est simple et donc profonde et nous donne une réponse essentielle. Je sais par expérience qu’après avoir expliqué à un public comment et pourquoi la tromperie du réchauffement planétaire anthropique (RPA) a été réalisée, la prochaine question est inévitable. Quel était le motif ? À moins que vous ne répondiez à cette question, les gens deviennent quelque peu sceptiques, et restent, au mieux, indécis. Ils ne peuvent pas et ne veulent pas croire que les scientifiques seraient impliqués dans quelque chose de néfaste ou même de trompeur. Ils ne peuvent pas croire que beaucoup d’entre eux ont été induits en erreur, c’est pourquoi la revendication d’un consensus de 97% a été si efficace.

Les attaques contre les personnes qui tentent d’expliquer le motif montrent combien c’est une menace pour les auteurs de cette tromperie. Elle s’est intensifiée au fur et à mesure que les défis augmentaient. Par exemple, la charge du « scepticisme sur le réchauffement climatique » est beaucoup moins forte que la « dénonciation du changement climatique » avec toutes sortes de connotations liées à l’holocauste. Une vilénie similaire est aussi appliquée en traitant les personnes qui dénoncent les motifs sous-jacents de « théoriciens de la conspiration ». Les définitions du terme conspiration indiquent pourquoi il pose des problèmes.
  • Un accord pour exécuter ensemble un acte illégal, illicite ou subversif.
  • Un accord entre deux personnes ou plus pour commettre un crime ou accomplir un but juridique par voie d’action illégale.
Il n’y a rien d’illégal quant à l’objectif de prouver le RPA, donc ce n’est pas une conspiration. Cependant, il y a une illégalité avec ces personnes impliquées dans les fuites de courriels. Par exemple, une définition de conspiration comme nom propre dit aussi :
« Une conspiration pour manipuler les résultats : tracé, schéma, plan, machination, stratagème, tour, ruse, subterfuge. »
Ils ont même introduit un semblant de complot en s’appelant eux-mêmes «The Team ».
Canular est aussi un autre terme appliqué de manière incorrecte à ce qui s’est passé, en partie parce que personne ne veut parler du motif. Ce n’est pas un canular parce que dans ce cas bien qu’il puisse y avoir un effet malveillant, c’est avant tout une forme humoristique pompeuse. Il n’y a rien d’humoristique à propos de l’histoire du RPA.

Une appellation appropriée pour la tromperie au sujet du RPA serait celle d’une cabale.
« Un petit groupe d’intrigants, formée en particulier à des fins politiques. »
Dans le cas du RPA, la cabale tourne autour du Club de Rome (CdR). Il n’y a rien de mal à avoir un projet ou un point de vue politique, mais la différence avec celui du CdR a été le détournement abusif de la science pour le promouvoir. La science mal utilisée n’est pas de la science ni même de la pseudo-science. La science et sa pratique doivent être apolitiques et basées sur des faits. En conséquence, les scientifiques préfèrent éviter la politique. De même, la plupart des politiciens évitent la science précisément parce qu’il s’agit de faits.

Une partie intrigante et révélatrice de la guerre autour du RPA était qu’il est devenu rapidement politique et que toute personne était étiquetée en fonction de son point de vue. Si vous remettiez en question le postulat du RPA, vous étiez de droite, si vous l’acceptiez, vous étiez à l’aile gauche, indépendamment de vos opinions politiques réelles. Ironiquement, la façon de sortir la politique de la science et du débat est d’identifier le motif politique. Voici un résumé de ce que c’est :
  • Le Club de Rome a promu l’idée malthusienne selon laquelle la surpopulation épuise l’approvisionnement alimentaire à toutes les ressources.
  • Ils ont affirmé que chaque personne utilisait des ressources et que le nombre de personnes augmentant, la demande allait augmenter.
  • Ceux qui ont atteint un bon niveau de développement utilisent des ressources à un rythme plus élevé et davantage de pays avancent sur cette voie. Ils doivent être arrêtés, et le développement doit être globalement réduit.
  • Le développement a été réalisé grâce à l’utilisation de combustibles fossiles et doit être arrêté.
  • Un programme parallèle de réduction de la population est essentiel, d’où la conférence du Caire en 1994.
  • Au-delà de l’épuisement potentiel des ressources (limites de la croissance), ils avaient besoin d’un instrument pour manipuler les gens afin de promouvoir leur programme : un facteur de peur avec une menace globale.
  • Grâce à Maurice Strong, membre du CdR, ils ont mis en place le GIEC pour prouver que l’utilisation de carburants produisait du CO2 qui, lui, provoque un réchauffement climatique accéléré.
L’impact global a transcendé les nations et seul un gouvernement mondial pourrait résoudre ce problème. Elaine Dewar a résumé les actions de Strong à l’ONU : « Strong utilisait l’ONU comme plate-forme pour vendre une crise environnementale mondiale et un programme de gouvernance mondiale. » Leur motivation est à prendre comme une forme de socialisme avec laquelle vous pouvez être d’accord ou en désaccord. Le problème est qu’ils ont rendu pratiquement impossible aux gens de faire un choix conscient en abusant de la science et en décrédibilisant ceux qui contestaient cette mauvaise utilisation. Un indicateur de ce dilemme est un scientifique socialiste qui n’accepte pas le RPA.
C’est très simple. Scott Pruitt devrait abandonner ses tentatives pour présenter l’autre côté et expliquer pourquoi un seul côté a été présenté. Pour ce faire, il doit expliquer le motif et seulement alors, les gens pourront décider quelle est la vérité sur le RPA.

Dr. Tim Ball


Ugo Bardi

Parfois, je pense à la difficulté de nier la science climatique. J’ai étudié la science climatique depuis des années et je peux vous dire que c’est difficile et que les scientifiques du climat sont des gens intelligents, qui ont développé leurs compétences pendant des décennies de travail. Ceux qui nient la science du climat peuvent se réconforter mutuellement dans leurs croyances sur des sites fréquentés par des personnes partageant les mêmes idées. Mais seuls ceux qui souffrent d’un syndrome de Dunning-Kruger en phase terminale peuvent penser qu’ils peuvent débattre avec un véritable scientifique du climat sur les sciences du climat. En aucune façon.

Donc, je peux presque sympathiser avec ces négationnistes des sciences du climat : ils affrontent une tâche presque impossible. Un bon exemple est un article récent de Tim Ball sur WUWT. Il vaut la peine d’être lu parce qu’il est, en quelque sorte, honnête. Ball écrit :
« Je sais par expérience que, après avoir expliqué à un public comment et pourquoi la tromperie du réchauffement planétaire anthropique (RPA) a été réalisée, la prochaine question inévitable est : quel en est le motif ? À moins que vous ne répondiez à cette question, les gens seront un peu plus sceptiques, mais resteront, au mieux, indécis. Ils ne peuvent pas et ne veulent pas croire que les scientifiques seraient impliqués dans quelque chose de néfaste ou même de trompeur. Ils ne peuvent pas croire que beaucoup d’entre eux ont été induits en erreur, c’est pourquoi la revendication d’un consensus de 97% avancé a été si efficace. »
Vraiment pathétique, n’est-ce pas ? Mettez-vous dans la tête du pauvre Tim Ball. Imaginez que vous essayez d’expliquer à un groupe de personnes adultes qui disent que la Fée des dents existe vraiment et qu’elle a été kidnappée par le Père Noël qui la garde cachée dans un igloo secret près du pôle Nord. Quelque chose comme ça. Ne serait-ce pas difficile à croire ?

Ball ne semble pas être touché par l’idée qu’il s’adresse à des personnes normales qui peuvent bien avoir raison dans leur scepticisme. Donc, il procède avec une tentative désespérée de démontrer l’indémontrable. Il dit clairement que les gens sont sceptiques quant à l’idée que des dizaines de milliers de scientifiques sont tous en train de conspirer contre le peuple américain mais, hey, ce n’est pas une « conspiration », c’est une « cabale », définie par « un petit groupe d’intrigants, en particulier formé à des fins politiques ».

Quelle est la différence entre une conspiration et une cabale ?

Fondamentalement, aucune, sauf dans l’esprit de Ball, qui semble penser qu’en utilisant le terme « cabale », il a esquivé l’objection qu’une conspiration sur le climat serait trop grande pour être cachée. Il ne semble pas se rendre compte que le problème reste inchangé : comment est-il possible que tant de scientifiques du monde soient impliqués dans la conspiration… euh, cabale, et que personne n’en ait jamais parlé ?

Quoi qu’il en soit, Ball essaie de justifier son idée en creusant dans le corpus de légendes qui a surgi dans les années 1970 après la publication de Les limites de la croissance, le vicieux rapport de 1972 du Club de Rome. À ce moment-là, le Club a été accusé des pires choses possibles, y compris de lancer un complot pour prendre le contrôle du monde. Aucune de ces accusations n’a jamais pu être justifiée et, bien évidemment, si le Club avait réellement l’intention de prendre le contrôle du monde, il n’a pas été très efficace après 50 ans de tentatives.

Mais Ball n’est pas défait ; selon lui, le Club de Rome est coupable de tout. Il confond le Club avec les « Tailleurs de pierres » dans Les Simpsons. Mais pourquoi le Club organiserait-il cette cabale ? Évidemment : ils voulaient (et ils veulent toujours) promouvoir le socialisme mondial. Encore une fois, si c’était le plan, ils ne semblaient pas avoir eu beaucoup de succès. Ne pensez-vous pas qu’il serait plus facile de convaincre les gens que la Fée des dents existe réellement ?

Si vous m’avez suivi jusqu’à présent, je suppose que, comme moi, vous ne savez pas si vous devez rire ou être en colère. Certes, c’est une histoire si pathétique que l’on est tenté d’en rire. Mais, si vous pensez au genre de catastrophe que nous traversons (et l’ouragan Harvey n’est qu’une d’entre elles), vous voyez que les gens souffrent et meurent à cause du changement climatique. Et vous pouvez vous mettre en colère contre des gens comme Tim Ball, qui affirment que rien ne devrait être fait, car ils attribuent tout à une cabale obscure conçue par un groupe de personnes aux cheveux blancs qui se sont rassemblées dans une pièce remplie de fumée il y a près de 50 ans pour promouvoir le socialisme.

Espérons que la falaise de Sénèque dans l’opinion publique sur le climat prendra soin de ce groupe de théoriciens de la conspiration.



Le sondage Gallup le plus récent (mars 2017) sur le changement climatique. Cela peut être considéré comme une « falaise de Sénèque » à l’envers. Un noyau dur d’incroyants maintient sa position, mais l’opinion générale s’inspire clairement de la pensée que le changement climatique est réel.

Ugo Bardi



Arménio Pereira, 31 août 2017 à 8:53 AM

Cher Monsieur,

Il s’agit d’un commentaire d’un avocat du diable, mais certainement pas celui d’une personne sans cervelle comme M. Ball – mais de faire une critique  du  « scientisme » :

Il est légèrement ennuyeux de voir les scientifiques imiter les experts politiques dans leur ignorance de certains des facteurs qui sous-tendent un « populisme » croissant, à savoir que les gens sont fatigués des mensonges et sont prêts à accepter le mensonge le moins complexe. Et le problème ici est que les scientifiques mentent beaucoup – il suffit d’avoir un souvenir pas si ancien pour rappeler le fait inquiétant que chaque fois qu’une équipe de scientifiques vient dire qu’un fait scientifique antérieur est maintenant déclaré faux, au lieu de laisser une marge de doute raisonnable à propos de la nouvelle « vérité », plus souvent qu’à leur tour, elle clame à son tour : « Nous savons avec certitude » (jusqu’à un certain point dans la nouvelle chronologie où d’autres scientifiques clameront la nouvelle vérité). Et aussi, les scientifiques font des choses méprisables (ce n’est qu’un cas qui me semble pertinent à différents niveaux).

Même si la nouvelle religion n’est pas encore pleinement adoptée comme nouvelle religion, les scientistes agissent déjà comme de nouveaux prêtres : « C’est vrai parce que nous l’avons dit » (l’exemple ici est mon pays d’origine, le Portugal, où les médecins sont vénérés malgré le nombre croissant de plaintes pour des cas de faute professionnelle). Cela n’aide pas d’avoir une population stupide, mal informée, avec peu ou pas de raisonnement critique, traitée comme un enfant (traiter un enfant « comme un enfant » ne l’aide pas non plus) comme cela a été clairement indiqué dans votre publication précédente, lorsque M. Heinberg a écrit « … Le New York Magazine a publié un article controversé intitulé La terre inhabitable, dans lequel l’auteur David Wallace Wells a dépeint un avenir désastreux si les modèles de changement climatique les plus pessimistes deviennent réalité. […] L’article de Wells a suscité des réticences de – de toutes les personnes – la part des scientifiques du climat, qui ont souligné quelques erreurs factuelles, mais ont également insisté sur que le fait qu’effrayer le public n’aide pas ». « Fait important, la peur ne motive pas », a répondu Michael Mann avec Susan Joy Hassol et Tom Toles, « elle est souvent contre-productive, car elle tend à éloigner les gens du problème, ce qui les amène à se désengager, à douter et même à le rejeter». Toute personne raisonnable pense-t-elle qu’il est encore possible de désengager encore plus loin une population déjà désengagée en lui rapportant tous les faits ?

Pour résumer : les scientifiques se comportent comme des politiciens de l’establishment – arrogants, condescendants, s’attaquant à des « guerres de clans » et manquant de courage. Pourquoi êtes-vous surpris de constater que M. Ball a l’écoute des gens et, le pire, de leurs cœurs ? (Il est convaincu et vous l’êtes aussi, sinon vous ne vous dérangeriez pas pour poster vos idées à ce sujet).

Veuillez noter que mon point de vue sur le combat « cabale » contre « conspiration » a un côté comique. Ma conviction personnelle est qu’il est trop tard pour le leadership scientifique sur quoi que ce soit, car les scientifiques ont consacré trop de temps à la politique de bas niveau (c’est-à-dire à leurs intérêts personnels ou de petit groupe, pas à l’éthique) et à la recherche de richesses, et le vide du pouvoir sera rempli par des tyrans sans peur (à moins qu’une certaine conspiration me prouve que j’ai tort).

Merci de m’avoir lu.



Ugo Bardi 31 août 2017 à 11:04

Vous avez raison sur beaucoup de choses, Armenio. Beaucoup de scientifiques agissent de manière méprisable. Dans l’ensemble, ils sont un tas d’élites méprisables. Pourtant, le fait que les scientifiques ne soient pas gentils ne signifie pas que nous ne sommes pas en difficulté et cela ne signifie pas que le changement climatique n’est pas réel. Nous devons rester cool et continuer, sinon nous sommes condamnés. Et au Portugal, vous savez très bien ce que je veux dire.



Arménio Pereira 31 août 2017 à 11:52 AM

Merci pour votre réponse – c’est triste mais vrai :
i) nous sommes en difficulté ;
ii) le facteur « keep cool » n’affectera pas le résultat ;
iii) Le Portugal est littéralement « grillé ».

Sincères amitiés.




Note du traducteur

Je traduits assez peu les articles d'Ugo sur le changement climatique car autant ses réflexions sur l'histoire sont très instructives autant sur le climat, il a lui-même une vision totalement manichéenne. Mais comme il a fait appel aux Simpsons, je n'ai pas pu résister. J'ai aussi traduit un échange de commentaires d'un lecteur portugais qui pointe le fait que les scientifiques sont aussi sujets à caution, se trompant collectivement plus qu'à leur tour. On pourrait aussi signaler qu'aucun débat public et contradictoire n'est organisé sur le sujet à des heures de grande écoute permettant un débat honnête, que le sujet est défendu et promu par l'oligarchie, la même qui organise ces guerres permanentes et les rares opposants qui osent prendre parti contre ouvertement, sont attaqués de toutes part sans droit de réponse dans les médias, même la plus légère critique est interdite et censurée sans compter le lynchage médiatique qui a suivi. Sur le fond du court article de Mr Ball qu'il a choisi parmi d'autres peut-être plus étayés, il y a quelques remarques à faire.

Ce Tim Ball commence par prendre le parti de Trump sur le retrait de l'Accord de Paris, ce qui est son droit, mais on peut aussi le soupçonner d'avoir un parti pris. La critique d'Ugo ne parle pas des allusions à des accusations de « fuites d'émail » et de « l'exposition des bureaucrates », références à des scandales de manipulations de données de la part des climato-réchauffistes. Il ne parle pas non plus des conditions de la création du GIEC avec Margareth Thatcher à la baguette pour remplacer le charbon par le pétrole de la mer du Nord nouvellement découvert. Il n'y a pas besoin de conspiration ; pour la plupart des scientifiques, ce n'est que du conformisme, du comportenent moutonnier et leur intérêt bien compris, les fonds de recherche sont largement attribués sur des critères politiques, ceux qui vont plaire à l'establishment en place. Même les subventions au développement pour l'Afrique doivent être liées au climat.

Il aurait pu aussi parler comme Tim Ball de Maurice Strong, le sulfureux Tycoon, qui a effectivement fait partie du Club de Rome en même temps que du Bilderberg, de Davos, du WWF !! et de Pétro-Canada, rien que ça... Ce qui est étonnant, c'est que Ugo est extrêmement lucide sur l'Histoire ... sauf celle qui se déroule sous son nez. Il faut aussi indiquer qu'il est très proche du Club de Rome, ses derniers articles sont issus de l'université de ce think tank. Il aurait été intéressant qu'il indique au moins le conflit d'intérêt. Pour finir, Alexis Toulet vient de traduire et de publier un article sur le sujet plutôt alarmiste. Il a été repris par dedefensa avec un commentaire fort intéressant sur la notion d'inconnaissance.

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